Corespondenţe în presa străină


Articole aparute de-a lungul timpului in bilunarul francez La Roumanie au quotidien si La Roumanie Aujourd'hui

Pèlerinage spirituel des Marseillais à Iaşi

Chaque année, le 14 octobre, l’Église Orthodoxe Roumaine célèbre le patron de la Moldavie, la Sainte Parascheva. Le Métropolite de la Moldavie a décidé d’organiser un pèlerinage hors du commun le jour de 14 octobre. En ce sens Sa Sainteté Docteur Daniel Ciubotea a pris la difficile décision de faire inviter des missions cléricales de partout le monde chrétien accompagnant des reliques des saints.
Si les dernières années, les pèlerins de Roumanie ont vu les reliques de Saint George, de Saint André ou bien la ceinture de la Sainte Vierge accompagner les reliques de la Sainte Parascheva, cette année, les pèlerins ont pu vénérer les reliques du Saint Jean (Ioan) Cassian, saint d’origine Roumaine, né en Dobroudja, qui est considéré par l’Église Française comme le fondateur du monachisme dans l’Ouest de l’Europe.
Saint Jean Cassian a commencé sa vocation spirituelle en Dobroudja, puis il l’a continué en Egypte, en Palestine, à Constantinople et à Rome, et il finit son action spirituelle à Marseille où il fonda deux monastères, de moines et de religieuses.
Ce que les autorités ecclésiastiques ont trouvé en commun entre les deux saints, c’est leur vocation spirituelle monacale.
La délégation marseillaise qui a accompagné les reliques de Saint Jean Cassian du Monastère Saint Victor (France) a eu en tête Sa Sainteté, l’archevêque Bernard Panafieu qui, à la fin de la sainte liturgie  déclara devant les personnalités politiques, culturelles et ecclésiastiques : « Vénérables Frères, prêtres, diacres, représentants des églises, au nom du Dieu … Nous sommes venus ici comme des pèlerins. Nous sommes venus avec reconnaissance car c’est l’un de vous qui est venu le XVe siècle apporter le témoignage de sa foi et l’extraordinaire richesse de la vie monachique.
Nous avons en commun le même continent – l’Europe. L’Europe n’est pas d’abord une réalité politique. Elle est d’abord une réalité spirituelle tissée avec des témoins de la foi de l’Est et de l’Ouest. L’Europe c’est d’abord l’Europe des Saints. C’est la sainteté qui transfigure les cœurs des hommes dans la paix et le respect mutuels. La sévérité spirituelle de Jean Cassian est pour nous un appel a la sainteté.
Eminence Métropolite Daniel, votre invitation nous a beaucoup touché… »
La délégation française a remis à la délégation roumaine formée de 14 évêques, 30 prêtres un fragment des saintes reliques de Jean Cassian tandis que la délégation roumaine a remis à la délégation française une croix en or et l’icône de Saint Cassian. En conclusion Sa Sainteté Bernard Panafieu a dit : «  Cette relique et vos cadeaux sont un témoignage du signe que nous vivons dans cette heure bénie une préfiguration de l’unité entre les deux églises – catholique et orthodoxe. Jean Cassian vivait du temps de l’église indivise. En 1999 et ces jours-ci à Vatican, Sa Béatitude le Patriarche Teoctist et le Saint Père ont déclaré leur volonté d’unification des deux églises.
Aujourd’hui on a assisté à une triple liturgie, une liturgie sacrée, historique et culturelle. Que Saint Jean Cassian bénisse tous les pèlerins ici venus ! »
Les reliques de Saint Cassian seront portées en procession les jours suivants aux monastères de Bistriţa (qui célèbre 600 années d’existence), de Secu . Le 18 octobre Saint Cassian s’arrêtera à Galaţi car l’Évêque du Bas Danube, S.S Dr. Casian Crăciun, dont Saint Cassian est le patron du nom, a fait déjà une tradition en apportant chaque année les saintes reliques venues des autres pays dans l’éparchie du Bas Danube, pour que les pèlerins de ces contrés aient eux-aussi la possibilité de les vénérer.


AUREL M. BURICEA – L’APÔTRE DE BARAGAN
           
            L’automne de 2002 s’est révélé  très prolifique en temps que lancements de livres. Les salons littéraires ont appris leurs portes pour accueillir des invités qui ont fait le témoignage  des faits de culture remarquable. Et comme simple constatation, on a pu voir que dans les salons littéraires roumains non seulement fait-t-on de la littérature en français, mais l’on s’entretien aussi dans la même langue témoignant ainsi que le facteur culturel et spirituel français influence encore l’île romaine perdue dans la mer slave du but du  vieux continent.
Un autre grand poète roumain, du nom de Aurel M. Buricea, professeur de mathématique en temps que formation professionnelle, vient de lancer son 9e volume de poésie intitulé L’histoire d’un âme – Sonnets. On peut dire que le poète s’inscrive dans la lignée poétique-philosophique  des poètes mathématiciens du pays, tel Ion Barbu.
Aurel M. Buricea est né dans l’âme même du Bărăgan, une région féconde en écrivains renommés de la littérature roumaine. Le poète est considéré par la critique poétique comme un « paysan greffé avec un intellectuel qui a eu la révélation du verbe », la révélation du mot biblique qui fleurit, d’après la formule : « tout ce que je tache se transforme en pensée ». « Je descends dans la poésie comme dans un labyrinthe », dit le poète considérant que la poésie est la grande histoire d’un autre monde.
L’écriture de Buricea est à la fois moderne et classique, moderne par le langage métaphorique de facture philosophique et classique par la forme fixe de ses poésies, nécessitant une solide instruction préalable. Il s’agit d’une poésie de facture philosophique, le poète chantant l’amour, les transformations de l’esprit, prouvant d’une civilisation qui ressort du tragique, car le poète est un homme de la souffrance. Sa poésie témoigne d’une profondeur méditative, profondeur donnée aussi par la forme. Son dernier volume traite de sonnets – espèce littéraire assez difficile par la forme fixe qui impose ses canons. Buricea fait vraiment du poesis. Il s’érige en véritable  démiurge   tout en créant des univers spirituels inattendus.
Par la profondeur de la pensée et par le verbe métaphorique, le dernier livre de Buricea – l’Apôtre du Bărăgan -  démontre que dans une économie qui se meurt l’art et la culture fleurissent.

Événement culturel au Bas Danube-45 ans de théâtre musical à Galaţi


            La fin de l’an 2001 a témoigné d’un événement culturel sans égal dans la ville de Galaţi. Le Théâtre Musical de la ville célébrait 45 ans d’existence. Il y a 45 ans, La Traviata voyait les lumières de la rampe pour la première fois à Galaţi  dans une institution théâtrale spécialement créée pour un tel but. Institution qui a vu se développer des voix  qui ont, ensuite, charmé l’Europe et le monde entier, le Théâtre Musical a formé des personnalités artistiques complètes, tels Lucia Ţibuleac, Nicu Urziceanu, Viorica Pop, Florin Teodorescu, Mihaela Jarnea, etc.
Après 45 ans, à Galaţi, les autorités administratives du Théâtre Musical ont décidé de célébrer la jubilée avec la première du même spectacle. On reprenait ainsi une tradition interrompue pour a peu près 15 ans, à savoir celle des représentations de ce spectacle  la veille du Noël.
Cette fois, la mise en scène a été signée par Elena Constantinova de l’Opéra de Kichinev (Chişinău) et dans le rôle titulaire on avait distribué Natalia Schevtchenco de Ukraine. Les autres rôles ont été interprétés par des solistes du Théâtre Musical de Galaţi et de l’Opéra de Constanţa. La voix d’Alfredo, alias Cristian Bălăşescu, a éblouit le public. Débutant dans un rôle tellement difficile que celui d’Alfredo, le jeune ténor a fait preuve des qualités d’expression inattendues. La voix du soprano, bien qu’éclatante, n’a pas impressionné l’auditoire par des qualités expressives de nature lyrique trop accentuées. Pourtant le public de Galaţi a pu connaître une voix forte, mise en relief par une technique parfaite, la technique de l’école russe de chant. La voix de Germont, alias Ion Ardelean a bien émerveillé la critique musicale par la technique extraordinaire, la force et les moments lyriques expressifs très bien surpris par le baryton, à l’aide d’un timbre unique.
La qualité musicale offerte au public de Galaţi a été accompagnée par la qualité de la mise en scène, une mise en scène classique, éblouissante. Des décors parisiens et des costumes d’un coloris extrêmement raffiné ont charmé les âmes d’un public qui se voulait transposer aux XIXe siècle.
La collaboration du chef d’orchestre italien, Massimo Scapin, allait ouvrir de nouvelles perspectives au spectacle qu’on remettait en scène après une absence de 15 ans. La maîtrise artistique des musiciens roumains assurait une collaboration avec des solistes du célèbre théâtre La Scala de Milan.
L’événement culturel a aussi jouit de la présence d’un auditoire exquis. Dans la loge officielle le « simple mortel » pouvait observer la présence du maire, M. Dumitru Nicolae, le mécène principal du spectacle, mais aussi de Sa Sainteté, Docteur Casian Crăciun, l’Evêque de l’Église du Bas Danube.
La présence de Sa Sainteté a fait preuve encore une fois de l’ouverture de l’Église Orthodoxe vers l’art et vers toute autre manifestation culturelle. Les appréciations pertinentes et le discours final tenu par Sa Sainteté se sont constitués en fin qui couronne l’œuvre, le public quittant la salle du spectacle avec une expérience de vie, d’amour, de spiritualité et de tolérance chrétienne plus riches encore.
            Souhaitons donc au théâtre Musical de Galaţi une longue vie et qu’il fleurisse dorénavant selon la formule latine VIVAT ! CRESCAT ! FLOREAT ! 

NABUCCO – MEGA SPECTACLE EN PREMIERE EN ROUMANIE

           
            Il y a deux semaines, Galaţi devenait, à vrai dire, le centre culturel de Roumanie. Le directeur général du Théâtre Musical de Galaţi, Florin Melinte, mettait en œuvre une idée sans précédent dans l’histoire de la culture musicale de ce pays - un œuvre verdien en plein air – Nabucco.
« Lorsque j’ai parlé pour la première fois d’un tel projet, tout le mode m’a dit que j’étais fou. » Une question pourtant était la plus ardente : « Où emplacer la scène ? » La réponse : « Dans les Jardins Publics de la ville. »
Nous n’allons pas trop insister sur les détails concernant l’organisation. On a invité des solistes de Bulgarie (Jivko Prancev alias Nabucco, et Dimiter Stancev alias Zaccaria) de Moldavie (Liliana Lavric alias Fenena), de l’Opéra de Bucarest (Melania Ghioaldă alias Abigaille) et du Théâtre Lyrique de Craiova (Stelian Stancev alias Ismaele). L’orchestre s’enrichissait avec des collaborateurs de l’Opéra de Consantza, la direction musicale revenait à Gheorghe Stanciu, véritable artiste et expert dans le domaine de l’opéra verdien. Le chœur et le corps de ballet recevaient aussi des renforcements de la part des collègues venus de Constantza  aussi. Un autre problème qui surgissait était la sonorisation. Celle-ci a été assurée par une  « couverture » de microphones qui ont coûté 1000 $ le microphone.
Entrons, pourtant, un peu dans l’atmosphère de la première. Les prix des billets ont varié de 50.000 lei pour les étudiants et pour les pensionnaires à 1.000.000 lei pour les meilleures places. L’entrée principale des Jardins Publics de Galaţi était gardées par des « soldats babyloniens » ainsi que par des déités antiques issues de ce pays. Les allées du parc étaient gardées aussi par des soldats portant des torches allumées, car il faisait déjà noir.
La qualité musicale et artistique, les décors, les effets techniques et l’ampleur générale de ce spectacle ont contribué à une réussite déclarée d’un projet qui a coûté 600.000.000 lei.
Etant donné le lieu de développement de ce méga spectacle – le plus grand parc de Galaţi – les entractes ont pu « bénéficier » du Champagne, du pâté de foie gras et à la fin, pour les organisateurs, pour les solistes, collaborateurs et la presse, du Champagne et des saucissons rôtis– le caviar national - à discrétion.
Tout cela pour célébrer 160 ans dès que NABUCCO a vu les lumières de la rampe pour la première fois.
Il semble que les dieux ont également apprécié ce spectacle, car le temps a été merveilleux, ni même un souffle léger du vent, mais une atmosphère respirant le parfum de tilleuls en fleur, une magnifique soirée d’été avec un ciel plein d’étoiles.
M Florin Melinte, le directeur du théâtre a déclaré en exclusivité pour les lecteurs du La Roumanie au Quotidien : « Maintenant l’Europe peut avoir confiance en nous. Du point de vue de la culture et de la vie musicale nous avons réussi l’impossible. Une transmission en direct sur l’Internet d’un méga spectacle, une mise en scène en plein air, une « mobilisation » d’une armée d’artistes, musiciens, machinistes, opérateurs, pompiers et spécialistes en effets techniques spéciaux, pour une ville comme Galaţi, ce n’est pas du tout facile. Pourtant c’est juste le début des surprises qui vont suivre. »
Adressons, nous aussi, au Théâtre Musical de Galaţi et à ses collaborateurs de partout nos sincères félicitations et nos considérations les meilleures. 


Paul Sân-Petru – un artiste complet,
           
L’an 2002 a signifié pour Paul Sân-Petru le lancement d’un nouveau livre, cette fois un peu différent. Il s’agit du volume intitulé Sacra Coralia – un volume des vers pour des chants sacrés. De formation docteur en médecine, Paul Sân-Petru s’est consacré corps et âme à l’art, a l’art du verbe, publiant en 1969 son premier volume de poésie intitulé Traces.
Pourtant Paul Sân-Petru n’est pas seulement un artiste du verbe mais un artiste du pinceau, du portatif musical et du ciseau. Paul Sân-Petru s’avère être un dessinateur et un sculpteur d’exception.
L’objet de cet article est représenté par la parution d’une anthologie de musique symphonique, plutôt de chambre que vocale qui finalement trouve des vers. « Toute ma vie j’ai écouté beaucoup de musique. Ma « musicalité » est plutôt de facture horizontale que verticale. Je reconnais  plutôt le soprano que les autres voix accompagnatrices. Ainsi ai-je demandé l’aide d’un ami – docteur lui aussi – Cristian Nicolescu qui  a trouvé le meilleur accompagnement pour les voix de ténor, de basse et d’alto à des pièces musicales consacrées. » Cette anthologie réunit des « morceau » musicaux classiques, romantiques, de facture folklorique non seulement roumaine, même de facture moderne et englobe 120 pièces. Notons parmis les compositeurs choisis par les deux « docteurs » Albinoni, Bartok, Boccherini, Bruckner, Tchaïkovski, Chopin, Mascagni, Haydn, etc.
« Nous nous sommes décidés de contribuer au développement de la technique interprétative des chœurs  des saintes chapelles ayant choisi ainsi une large gamme des mélodies. On a assuré les vers, de facture plutôt sainte que laïque, et en voilà le résultat. On a pu voir, tout en travaillant à cet ouvrage comme la musique ennoblie le vers et comme le verbe, à son tour, donne de la noblesse et de la sacralité à la musique. »
« Par la peinture, la musique, la poésie, la sculpture j’essaye de guérir mon âme et parfois, sinon toujours, celles de mes patients », nous déclare Paul Sân-Petru.



Ileana Micodin – une vie dédiée à l’art

            Née en 1929 à Craiova, Ileana Micodin trouve dans l’ambiant familial la joie de vivre par le biais de l’art. Fille de Sabina Negulescu  (sœur du célèbre metteur en scène Jean Negulesco), peintre, Ileana Micodin suit les cours de l’Institut de l’Art Plastique « Nicolae Grigorescu ».
En commençant  avec la 7e décennie du XXe  siècle, Ileana Micodin se fait remarquer  comme l’un des représentants les plus célèbres de l’école roumaine de gravure, imprimant à sa création artistique les traits spécifiques de la gravure, c’est à dire, la rigueur et la précision. Le but de la démarche artistique d’Ileana Micodin semble être la réalisation d’une osmose entre la graphique et la peinture par  une certaine mobilité des moules et par l’usage des mixages techniques, découvrant ainsi des nouveaux territoires qui réunissent le dessein, la couleur et les suggestions  tactiles ou illusoires du collage.
            Mariana Tomozei Cocoş, critique d’art réputé et directeur du Musée d’Art du Bas Danube a réunit dans l’exposition organisée par ce musée un nombre assez représentatif de tableaux de la création d’Ileana Micodin. Ainsi peut-on remarquer que la nature et le paysage sont le point de référence de l’artiste. Pourtant la critique de spécialité faite par Mariana Tomozei Cocoş nous relève d’un sens permanent de sa peinture qui est celui de la transcendance des lieus communs, tout en dépassant le dialogue classique avec la nature. Tout comme le remarquait le critique d’art, « Ileana Micodin peint par des séries. Les séries de « Tescani » – le domaine et le manoir du grand compositeur Enesco – la série des « Terres » des « Mers », des « Vagues » et des « Apparitions – Talibans » rendent compte d’une identification du moi subjectif avec un lieu géographique. Cela se réalise par le truchement des apparentes contradictions, par le renoncement au détail et par la découverte d’un aspect caché du paysage. Les forme architecturales deviennent partie intégrante des structures naturelles et augmentent l’impression du fantastique de l’ensemble pictural. Les vibrations  et les harmonies chromatiques – les nuances de gris qui se dégradent en violet, les verts transparents, les couleurs telluriques en dominante chaude créent un monde énigmatique où le miracle de la lumière alterne avec les profondeurs mystérieuses de l’ombre. »
L’attraction vers les espaces cachés à l’œil humain, les ombres de la forêt, les ténébreux  abîmes des la mer donnent une dimension métaphysique aux ouvrages d’Ilena Micodin. « C’est un monde en métamorphose ».


Vernissage de Paolo Sabbatini Rancidoro en Roumanie

A la veille de 8 Mars, le public aimant l’art a pu réjouir son âme au vernissage de Paolo Sabbatini Rancidoro. Ayant traversé l’Europe, l’Orient et l’Afrique avec ses expositions personnelles ou de groupe, Paolo Sabbatini Rnacidoro a pu connaître les exigences du public roumain du bord du Danube. Organisé par l’Institut Italien de Culture à Bucarest, le vernissage s’intitule Impressions mentales et physiques. Selon le critique d’art Mariana –Tomozei Cocoş, directrice du Musée d’art Visuelle du Bas Danube, l’exposition de Paolo Sabbatini Rancidoro témoigne d’un peintre calligraphe ayant fait ses études à Paris dans les écoles de le peinture moderne de la métropole française. Ayant étudié dans les Ateliers de la ville de Paris, Rancidoro a fait des cours d’anatomie artistique – cours organisés par la mairie de Paris accomplissant ainsi ses études italiennes comme peintre. L’exposition se veut ainsi une synthèse de quelques concepts anciens traités d’une manière moderne. L’idée qui en résulte est celle du dépassement de la condition humaine du matériel tout en plongeant dans la spiritualité. Les concepts principaux de sa peinture sont ceux de l’égofugiens – la tendance de l’homme d’évader dans la spiritualité, celui du linceul ainsi que celui de l’autodafé. En conséquence sa peinture se veut aussi inspirer par celle de Léonard de Vinci, ses personnages étant imprégnés par le drame et par le tragique, étant doués en même temps par la spatialité et la capacité de capter l’œil. Sa peinture est innovatrice du point de vue de la technique. Dans la vision du peintre « l’artiste est comme le pinceau de Dieu » et Rancidoro rend hommage à ce concept ainsi qu’au concept du pêché. La technique est celle du linceul de Touraine, c’est à dire l’impression des corps humains, parce qu’avec le corps « on peut aussi prier et transmettre du beau ». Demandé si cette technique associée à celle de peindre au-dessus et de retoucher ne dérange pas ses modèles, le peintre nous a répondu: « Je fais cela seulement si le modèle accepte  de mourir symboliquement pour renaître spirituellement. »
Espérons que l’exposition apportera de la renaissance spirituelle le vendredi précédant le carême orthodoxe et que tout vrai croyant attendra les Pâques d’une âme purifiée aussi par ce pinceau de Dieu qu’est Paolo Sabbatini Rancidoro.
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...